La naissance de Tergnier

Les recherches pour retrouver les origines de Tergnier ne vont pas au-delà des archives du 17ème siècle. Paradoxalement, on connaît des écrits allant jusqu’au 10ème siècle, concernant Condren, Quessy, Vouël et Fargniers. En effet, il y a seulement trois siècles, Tergnier n’était encore qu’un hameau qui dépendait de la paroisse de Vouël, sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni. L’étymologie latine de ce mot est discutée.

L’implantation initiale de Tergnier se situe dans un périmètre de quelques hectares correspondant au carrefour des rues Salengro, Denfert-Rochereau, Châteaudun et des 4 Fils Paul Doumer.

Deux à trois fermes de peu d’importance – que l’on peut situer rue Racine et rue Alexandre Dumas – fournissent le gagne-pain à la majorité des habitants des pauvres chaumières qui bordent la « Passe Charlotte » et ses alentours.

Vraisemblablement, cette petite communauté choisit ce point de fixation, et s’y groupe en raison de l’existence d’une source utilisée par l’homme… et le bétail.

Il est d’ailleurs curieux de retrouver sur le cadastre des lieu-dits correspondant certainement à l’appellation de l’époque : la Passe Charlotte, la Voyette Maçon, la Maison Dauthuille (une ferme), le Beau Mont, le Petit Riez, la Ruelle Coquart, le Chemin de Quessy, Sous le Chemin de Fargniers, etc.

La Voirie se borne alors à de rares chemins, peu fréquentés par les habitants de l’extérieur :

  • le premier relie Condren à Tergnier, par ce qui est maintenant la rue Hoche continuée par la rue des 4 Fils Paul Doumer ;
  • le second, venant de la Chaussée Brunehaut à Vouël, suit le tracé de la rue de Châteaudun, et se dirige vers Fargniers par les rues Denfert Rochereau et Marceau ;
  • un troisième relie Genlis (Villequier-Aumont) à Quessy en passant au Nord de la Bonneterie. La rue du Chemin Vert, à consonance rustique, en est d’ailleurs un tronçon.
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